Drôle de janvier, mélange d'excitation et d'incapacité à agir, puis de concentration extrême vers plusieurs objectifs mais un seul à la fois. Mois d'incertitudes. Plus que jamais, la sensation de n'avoir sur ma vie de prise qu'avec mon attitude : ce que j'émets - chaque matin, me demander quel ravin je désire creuser ; à quel monde je désire contribuer. Les évènements vont leur cours, mes interlocuteurs ont leur agenda, j'apprends la patience et accepte de ne rien faire que ce qui se présente, une fois que j'ai joué la partition qui m'était dévolue.
En janvier j'ai serré les fesses et ouvert les bras.
En janvier j'ai essuyé des larmes, jamais les miennes. J'ai tenté de me dissocier des peines de mes chéries et ai approfondi l'approche paradoxale.
En janvier ma couz' et moi avons réuni les membres parisiens de notre famille maternelle autour d'une galette des rois en mémoire de ma grand-mère, et c'était bien. J'ai experimenté plusieurs nouvelles recettes, avec plus ou moins de succès, mais c'est un signe de bonne santé (quoi, vous n'avez pas encore essayé ce cake ?!!)
En janvier j'ai reçu ma première robe Balenciaga. Je n'aurais jamais acheté celle-là, mais je la porte souvent car elle est très douce et puis, les jours où je la mets, tous les yeux me disent "tu es belle".
En janvier j'ai été émue par des hommes, oh boy, ils sont si nombreux les hommes que je pourrais aimer. Ils sont si nombreux aussi, les hommes à l'intérieur de celui à qui je me suis donnée, que j'accueille sans inquiètude mes tendances papillon.
En janvier j'ai connu des moments laborieux mais les moments inspirés ont été les plus nombreux - et de cela je rends grâce.
Il y a un an, Chimène se lançait à vélo..
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