Rien n'est prêt pour notre départ (on part dans 1h30, sachant que j'ai trois sacs à préparer..) et il me reste 4 pages à lire de mon Marie-Louise von Franz. A raison d'une ou deux pages par soir, on peut dire que je l'ai savouré ce livre, depuis un mois ou deux que je le lis.
Vais-je les lire à l'arrache, vais-je emmener le livre pour 4 pages dans notre chargement qui menace d'être déjà ultra lourd, ou vais-je abandonner ces quatre dernières pépites au risque de ne plus être motivée à mon retour dans 3 semaines ?
Bon.
On verra bien.
Mes amies, mes chéries, vous qui avez aimé Clarissa Pinkola Estès et peut-être pas d'ailleurs, arrêtez-vous sur Marie-Louise. Profonde, généreuse, pénétrante, à travers son livre elle a été pour moi et pour de nombreuses femmes je suis certaines, une source d'inspiration et de soutien très précieuse pour moi au cours des deux mois qui viennent de s'écouler.
Le processus de devenir soi est un sentier tellement long et parfois, solitaire, intérieur, on a peur de faire fausse route... Des livres comme celui-là (c'est une grande scientifique, caution caution ! pas n'importe quel gourou d'une secte obscure) rassurent et accompagnent sur ce sentier de crête.
Allé vous m'avez convaincue, je l'emmène au Kenya pour le terminer et relire les pages cornées (une sur deux), méditer à nouveau tout ce qu'elle a à me dire.
Je vous embrasse très fort mes pucettes (et vous aussi les bourdons). Merci à vous qui êtes bien vivants de m'accompagner sur mes sentiers escarpés. On se retrouve en janvier ?
D'ici là j'espère que nous serons tous scandaleusement gâtés...
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