kilomètres de bitumes parallèles, rues animées, pourtant paisibles
hommes bruns dont les yeux ombrageux se posent dans les miens
femmes aux élégances extravagantes - boucles de nacre, lourdes poitrines esquissées dans l'échancrure de leur dos nus
pas si loin, on entend les mouettes
- nous revoilà, mon vélo et moi !
[alors voilà, j'ai créé 3 nouvelles catégories ; 3 nouvelles petites boîtes dans lesquelles glisser nos inspirations, inspirée par des commentaires glanés deci delà..
- Les scènes de la vie parisienne, idée née de Claire-Lise qui me lit du Cambodge et qui recherche le parfum de notre Paris ; idée née à vélo hier, jubilation de vivre dans cette ville, envie "d'en profiter encore plus", même si être une jeune maman à Paris c'est pas toujours facile - ça s'apprivoise, comme tout. Et puis j'ai envie de partager mes balades, de raconter les petits restos qu'on découvre et ceux auxquels je reviens, de parler du métro, du café, des squares, de mon Franprix, de la boulangère..
- Les scènes de la vie de province.. Ben ça on verra, j'ai peur d'une tonalité un peu trop parisienne justement, vous me direz ; pour moi, la province ça commence.. de l'autre côté du périf ! Et j'ai des choses à dire sur la nature, la couleur des maisons, les collines, les poissons, la mer, les tomates, les français qui regardent les parisiens et souvent les prennent pour des abrutis qui vivent comme des cons..
- Et Vous, ben vous me direz, vous m'enverrez peut-être des textes écrits exprès, pas écrits exprès, j'aime bien le thème "ce qui déborde", pas comme une poubelle mais plutôt comme un trop plein de plénitude - joie, tristesse, ennui, poésie..
On verra ce que ça va donner tout ça..
Mais le flottement me quitte, et je trouve ça tant mieux.]
Balzac au XXIème siècle donc...
Ah ah ! qui sera donc la moderne Eugénie Grandet, notre Rastignac contemporain, ou encore (et là c'est vraiment à vous de répondre) notre Femme de Trente Ans actuelle?
Place à la Comédie Humaine !
Rédigé par : Paleiochora | mercredi 25 août 2004 à 10:02
hé bien, je ne me prends pas pour Balzac.. en revanche j'ai lu cet été, et adoré, Splendeurs et misères des courtisanes (rien que le titre !..), et depuis Nico m'appelle sa petite Rastignaquette.. ça m'a donné envie d'en lire plus, des "classiques" et Balzac en particulier (et aussi terminer Moby Dick)
Rédigé par : sans moi | mercredi 25 août 2004 à 10:10
"Splendeurs et misres" est le troisime volet de la trilogie Vautrin. Si vous avez aim il faut courir lire "Le Pre Goriot" qui est le 1 et surtout "Illusions Perdues" qui est le 2. Le dbut se classera trs aisment dans votre rubrique Scnes de la vie de province, mais la deuxime moiti rgalera vos Scnes de la vie parisienne.
Je vous souhaite d'enrichissante lectures.
Rédigé par : Paleiochora | mercredi 25 août 2004 à 10:47
J'aime beaucoup les photos de Jean-SEB.
Les provinciaux ne prennent pas les parisiens pour des abrutis,durant la saison estivale ils sont de plus en plus nombreux à nous rendre visite. Nous ne sommes plus des sauvages et le tourisme nous fait vivre.Ce qui m'amuse par contre c'est cette obsession du portable,car chez
nous il faut le savoir on ne capte pas partout.
Rédigé par : rosalie | mercredi 25 août 2004 à 15:30
Incroyable, hier en surfant sur les blogs, j'ai adoré cette photo et voilà que je la retrouve sur le tien. Très bon choix.
PS : Si David me lisait, il me demanderait si ce n'est pas plutôt le jeune homme que je regarde, mais non, c'est la photo bien sur ...
Rédigé par : Pascale | mercredi 25 août 2004 à 17:38
Tralala, si David te lisait tu pourrais lui répondre "ce n'est pas parce qu'on a déjà commandé qu'on n'a pas le droit de regarder encore le menu".. un de nos dictons favoris, à la maison, surtout en cette période de retour de vacances, où les hommes et les femmes dans la rue sont si beaux ! que c'est agréable de les regarder, je m'en dessille les yeux.
Rédigé par : sans moi | mercredi 25 août 2004 à 18:00