Où trouvé je les titres des livres que je lis ? - principalement des romans et des (bons) livres de développement personnel (bons, = sur des sujets qui me motivent et avec un appel à l'action irrésistible. Y'en a pas tant que ça).
C’est une question cruciale pour une bibliovore exigeante.
Bon, ça tourne, ça tourne, mes sources. Il fut une époque où je trouvais plein d’idées sur Télérama. Et puis ma critique préférée Nathalie Crom, a peut-être levé le pied sur les romans ; ou bien, c'est moi qui ai levé le pied sur Nathalie Crom ! En tout cas je ne trouve plus grand chose qui m’inspire de son côté-là.
Heureusement, trois « nouvelles » formidables sources sont apparues dans ma vie - bon tu vas voir, pas nouvelles-nouvelles, mais quand même, un peu nouvelles ou re-nouvelles.
La première source, c’est Cup of Jo. On dirait qu’elle et moi on aime les mêmes livres - en tout cas grâce à elle j’ai decouvert Elizabeth Strout et le merveilleux Olive Kitteridge, c’est son livre préféré et pas loin d’être le mien. Ici elle a une liste des livres préférés des contributrices de Cup of Jo et quand j’ai besoin je vais piocher dedans.
Ma seconde source, ce sont les tables des libraires.
Je ne vais plus que dans les librairies où je me sens bien accueillie. J’ai aussi décidé d’utiliser moins Amazon et j’y parviens. Ma récompense, ce sont les petits mots que laissent les libraires sur la couverture de leurs livres préférés. Je sors du Divan, rue de la Convention ; je cherchais Attachements féroces pour l’offrir à une personne que j’aime (livre découvert par une copine d’Instagram dithyrambique, confirmé par une contributrice de Cup of Jo, l’histoire d’une fille puis femme et de sa mère dans le New York des années 50 à 80 : féroce et attachant en effet). Ben le libraire m’a chopée et m’a recommandé plein de romans… ses chefs d’oeuvre indiens et coréens… ça va me changer de l’Amerique, j’y aspire.
Grâce aux librairies j’ai acheté et lu des livres que je n’aurais jamais découvert, des merveilles comme A la ligne de Joseph Ponthus, ou Liv Maria ou Pas pleurer, de Lydie Salvayre. Tous ces livres, je les ai ensuite offerts à la terre entière tellement ils sont délicieux et forts.
Enfin plus rare mais irrésistible il y a. La voix de Nicolas. Je suis très sensible aux voix, à la sienne en particulier et quand il commence à lire la première page d’un livre à voix haute. J’ai souvent envie de me jeter sur le livre. Il a chopé dans le New Yorker les premières lignes de Midnight Children, le roman phare de Salman Rushdie. Me les a lues. Il me le fallait. Ben je n’ai pas été déçue par le voyage - chef d’œuvre à la fois de réalisme magique et d’ancrage dans un lieu et une époque et de livre personnel. Comment écrire après ça ? Et comment lire ?
Je me réjouis de savoir qu’il me reste d’autres chef d’œuvres à découvrir ! Et que les livres seront toujours là pour moi, même si mes sources changent.
Et toi ma chérie-cheri - où trouves-tu tes inspirations des livres que tu lis ?
------
Ce texte t'a plu ? reçois moi dans ta boîte aux mails, tous les samedis à l'heure du ptit dej !
Les commentaires récents