Batterie nouvelle

le blog qui réveille et nourrit vos créativités

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cultiver sa bonne étoile - un petit déjeuner Batterie Nouvelle avec Carine Dhers, chocolatière, mardi 26 janvier

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Entre nos « il faut » et nos « j’aimerais », il arrive que notre cœur balance.

Notre âme demande de l'espace et du temps pour donner une forme à ce qu'elle veut exprimer (même si ça a l'air enfantin, futile, insignifiant : un caprice). 

Si l'aventure, le jeu, la joie réclament une plus grande place dans votre vie, les petits déjeuners Batterie Nouvelle leur apportent du grain à moudre. 


Venez faire le plein d'enthousiasme !

Un mardi matin chaque 5-6 semaines, je propose à votre réflexion, à votre sensibilité et à votre envie d’être surpris, un moment d'échanges autour d'une question liée à la créativité. 

Vous vous nourrissez de jeux, de feedbacks, d'expériences et trouverez l’audace de passer à l’action.

Une créatrice Guest Star vient partager une piste qui l’aide à avancer

D'où vient votre urgence à créer ? 
Quel est votre projet de cœur? 
Comment renouvelez-vous votre désir de créer? 
Qu'est-ce qui vient soutenir ce désir ? 

Chaque mois, une écrivaine, chef d'entreprise, styliste, dessinatrice, sculptrice, plasticienne, photographe, ostéopathe, coach, éditrice de mon cœur vient donner des insights au sujet de sa démarche. 


Prochaine édition, mardi 26 janvier avec Carine Dhers, chocolatière de choc 

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« J’ai tellement de projets, tout se bouscule… Et dans ma vie professionnelle autour du chocolat comme dans mes projets perso, je reçois toujours les ressources et l’aide dont j’ai besoin, au bon moment. Je suis devenue experte dans l’art de cultiver ma bonne étoile et j’ai envie de partager avec vous ce précieux savoir-faire. »

C'est où ? 
Au café Wepler, brasserie traditionnelle qui nous accueille sur la place Clichy à Paris. 


C'est quand ?
Le mardi 26 janvier, de 9 h à 10 h 30 (accueil à partir de 8h45).
Les dates suivantes sont : mardis 15 mars, 10 mai, 21 juin.

C'est combien ?
33 euros TTC, à régler lors de votre inscription. 

Et pour vous inscrire, c'est ici !

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s'autoriser à rêver en GRAND ! Rosalie Debesse, Guest Star du petit déjeuner Batterie Nouvelle, mardi 15 décembre

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Rosalie Debesse est petite par la taille.... jeune par son âge... grande dans ses ambitions... IMMENSE dans l'énergie qu'elle dégage. 

Meet Rosalie !

Son métier ? Coach fitness et harmonie. Sa mission ? fusionner le travail du cœur, du corps, et de l'esprit - et ce, quel que ce soit notre âge, notre histoire, notre milieu social. Comment elle s'y prend ? Rosalie a créé son entreprise, Lalie up, et propose, par le biais de son programme Loovida, une chorégraphie de techniques fitness posturales, de pilates et de yoga, pratiquées avec un petit ballon jaune ET en conscience grâce à une respiration profonde. J'ai testé un cours, ça dépote ! 

"L'écoute permanente du cœur éveille la petite lumière en soi, celle qui se connecte à nos rêves, et connait le chemin de l'harmonie personnelle", nous dit Rosalie.

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Au delà de ce qu'elle propose aujourd'hui à ses clients (dont certains qu'elle contribue à ressusciter !), Rosalie a un plan pour son entreprise à 2... 5... 10 ans. Elle voit loin, et grand. L'international. De nombreux coachs formés par elle. Des milliers de personnes reconnectées à elles-même et à qui l'harmonisation coeur-corps-esprit permettra de mieux vivre. 

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Comment s'autoriser à rêver en grand ? 

Voilà la question à laquelle Rosalie va tenter de répondre, mardi 15 décembre, lors de notre petit déjeuner atelier qui ressource et donne des pistes pour avancer vers une vie "faite à la main". 

Place au jeu et à l'échange 

Avant et après notre dialogue avec Rosalie, je vous ferai des propositions visant à renouveler l'air autour de nous, échanger des idées stimulantes, trouver des inspirations nouvelles, recevoir des feedbacks éclairants. 

Pour vous inscrire, c'est facile

Il suffit de cliquer sur ce lien. 

La participation aux frais est de 33 euros TTC. 

Ce prix comprend le café - thé - croissant - chocolat chaud - jus d'orange fraichement pressée qui vous feront plaisir, l'atelier, le matériel pédagogique, le partage de la créatrice, la création ou le développement d'un lien avec d'autres participants passionnés par le sujet. 

Vous pouvez aussi en parler à vos amis ! Hommes et femmes sont les bienvenus. 

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Et si vous ne pouvez pas venir ce mardi-là... y'en aura d'autres. Je suis en train de travailler à de belles propositions pour 2016.  

(La première photo a été prise par Grégory Chris). 

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comment je m'y prends pour surprendre ? Sophie Leblanc, Guest Star du petit déjeuner Batterie Nouvelle, mardi 17 novembre

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Certaines personnes sont poètes sans le savoir

C'est le cas de mon amie et "work buddy" Sophie Leblanc, qui est coach de jeunes entrepreneurs et spécialiste, au sein des entreprises, de la période d'intégration réussie.

Ensemble, nous avons animé une conférence pour les Alumni d'HEC, nous avons animé des ateliers sur les "corners" d'Elle Active, Sophie m'a introduite dans son réseau d'affaire le BNI et bien sûr, nous oeuvrons à générer du business l'une pour l'autre. 

Sophie passe une grande partie de son temps à élaborer - des modules de formation, des concepts, son livre - et la question qu'elle se pose alors, c'est Comment est-ce que je vais les surprendre, cette fois-ci ? 

Pour moi qui suis femme de rituels, ne crains pas de me répéter... et adore les aventures, cette question de la surprise est très intrigante. 

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Venez rencontrer Sophie Leblanc 

C'est la formule unique du petit déjeuner Batterie Nouvelle : rencontrer une créatrice autour d'une thématique qui la passionne, puis en lien avec cette femme et le thème qu'elle a choisi, chercher des pistes buissonnières qui renouvellent notre propre cheminement.

A l'issue de chaque petit déjeuner, les participants repartent avec des idées nouvelles et un regain d'énergie et d'inspiration. 

Pour vous inscrire, c'est simple

Il suffit de cliquer sur ce lien. 

La participation aux frais est de 33 euros TTC. 

Ce prix comprend le café-thé-croissant-chocolat chaud qui vous feront plaisir, l'atelier, le matériel pédagogique, le partage de la créatrice, la création ou le maintien d'un lien avec d'autres participants passionnés par le sujet. 

Vous pouvez aussi en parler à vos amis. 

Et si vous êtes tenté mais ne pouvez pas à cette date... Le prochain petit déjeuner aura lieu le 15 décembre.

A bientôt !

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pour répondre aux questions que vous vous posez sur le Club des Créateurs Anonymes...

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Je dois vous le dire, le CCA (petit nom inventé par les stagiaires de la 1ère promo en 2012, pour désigner le Club des Créateurs Anonymes), c'est mon séminaire chouchou. 

L'objet officiel de ce post est de raconter pourquoi c'est mon chouchou, et aussi que vous puissiez vous faire une idée de ce qu'on y vit.

L'objet subliminal de ce post est que vous ayez une irrésistible envie de vous inscrire à la prochaine session du CCA qui commence samedi 3 octobre à 10h, au Tank à Paris.

 

Pourquoi ce nom, Club des Créateurs Anonymes ?  La méthode que je transmets s'inspire de la démarche transmise par Julia Cameron dans son livre, The Artist's Way (vendu dans le monde à plus de 4 millions d'exemplaires). Julia Cameron est écrivain et réalisatrice américaine, ex-femme de Martin Scorsese. Alcoolique aujourd'hui sobre, elle a suivi le programme des Alcooliques Anonymes en 12 sessions, dont l'objectif est de se désintoxiquer de l'alcool. La proposition du CCA est que tous ses membres deviennent accro... à leur source créative.

Mes autres mentors et sources d'inspiration pour concevoir et animer les séances de ce club sont Danielle Laporte, Chine Lanzmann, Clarissa Pinkola Estès, Jean-Pascal Debailleul, Thich Nath Hahn, Anne-Marie Jobin. 

Pourquoi "club" ? Car les membres participant aux 12 séances d'un séminaire forment une promo. On vit des choses fortes ensemble ; on se voit évoluer au fil des semaines, on s'émule et se stimule... Après la fin d'un séminaire, les membres des certaines promos se retrouvent plusieurs fois par an pour s'épauler dans leurs projets créatifs.

 

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Le CCA précisément, c'est quoi ?  Il s'agit d'un séminaire de créativité qui s'étend sur 6 mois (cette saison, du 3 octobre 2015 au 2 avril 2016). Il est composé de 12 rencontres, plus une de présentation, chacune durant 2h30. L'objet : ensemble, chercher les bonnes conditions pour créer des œuvres (petites et grandes) qui sans nous, ne pourraient pas exister sous cette forme.

Qui vient au CCA ? Principalement des chefs d'entreprises (existantes ou en cours de création) ; des coachs ; des artistes actifs ; des personnes en transition de carrière. Tous les participants ont en commun de désirer intensément créer de manière plus satisfaisante. Soit ils ont un projet et besoin de soutien pour le mener à bien ; soit ils créent déjà, mais dans la douleur. Ils désirent être soutenus et nourris dans cette démarche de création afin de la rendre plus satisfaisante et plus productive.

A quelle fréquence ont lieu les séances ? Le séminaire est conçu pour durer 6 mois ; les séances ont lieu en moyenne tous les 15 jours - hors vacances scolaires. Un atelier dure 2h30 pour avoir le temps de se retrouver, d'expérimenter et de transmettre les conditions et les freins à une vie créative épanouie.

Quel est le coût du CCA ?  Chaque séance coûte 70€ HT, ce qui revient pour les 13 séances à 910 euros HT (1092 euros TTC). 

A l’issue de la première séance à laquelle vous participez, si vous voulez poursuivre, je demande un engagement sur l’ensemble des séances restantes afin de garantir la stabilité du groupe.

Quels sont les bénéficies pour les participants ?  Le CCA est un rendez-vous régulier pour prendre soin de sa créativité. Certaines séances et le travail entre les séances illuminent littéralement les participants. D'un point de vue concret, à l'issue du CCA, mes clients : montent leur entreprise, exposent leurs peintures, écrivent leur livre, entreprennent le voyage de leurs rêves, font évoluer leur manière de travailler, enrichissent leurs relations avec leurs proches, se sont ouvert à de nouveaux hobbies, bref ont accueilli de nouveaux flux dans leurs vies.

Vous trouverez ici deux témoignages d’entrepreneuses !

 

Comment se passe une séance du CCA ?  Déjà à chaque séance, on boit du bon thé ou café, et on goûte des choses délicieuses. On essaie de rire aussi, même si parfois on pleure (travailler sur les sources de sa créativité, ça remue).

En règle générale, une séance est structurée de la façon suivante:

-       Des Retrouvailles et le débrief par rapport à la séance précédente

-       Une activité ou une question pour s’harmoniser et se mettre dans le bain

-       Des apports théoriques sur la thématique du jour (par exemple, la sécurité.. La liberté... Les liens... La force... L'autonomie... L'abondance... La confiance, bref tout ce dont nous avons besoin pour créer).

-       Des recherches personnelles puis un partage en petit groupe

-       Des feed-backs chaleureux et enthousiastes

-       La lecture d'un conte ayant trait au thème ou une expérience surprise !

-       Un dernier tour de tables et des propositions d'ici à la séance suivante.

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Où ça se passe ? Quand ça se passe ?
 
Cette promo #5 est une promo du samedi matin, pour permettre à ceux qui ont un emploi du temps chargé la semaine de venir.

Le rendez vous est à 10 heures, au Tank, un bel espace de coworking situé à Paris au 22 bis rue des Taillandiers, dans le quartier Bastille.

Les dates prévues pour les séances sont : samedi 3 octobre / 10 octobre / 7 novembre / 14 novembre / 28 novembre / 12 décembre / 9 janvier / 23 janvier / 5 février / 5 mars / 19 mars / 2 avril. 

 

Pour s'inscrire, comment on fait ? C'est là ! 

Si j’ai loupé la séance du 3 octobre, c'est cuit pour la promo 5 ? Non, pas encore ! j’accueille de nouveaux participants jusqu’à la séance du 28 novembre inclus.

 

Finalement, le CCA c'est mon chouchou parce que... A cause de la profondeur de la démarche. Des évolutions que l'on voit chez chacun au fil des semaines. Du fait de grandir ensemble au fil des séances, chacun avec ses objectifs et ses "valises". De la joie. De la fierté que l'on éprouve à avancer dans sa vie et de constater ces progrès dans les yeux de comparses bienveillants. A cause du rose au joue. A cause de tout ce qui se crée lors du CCA, entre nous et au dehors. Et tout ce qui se créera après... 

Voilà toutes les questions auxquelles j’ai pensé ! Si vous en avez d'autres, je serai heureuse d'y répondre.

 

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passer de la survie à la vie... la conférence de Marie-Edith Charni Robinne

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Marie-Edith Charni-Robinne, la guest star du petit déjeuner ce matin, m'a permis de publier ici le texte de sa conférence. 

J'ai souhaité la publier car j'ai été émerveillée par la profondeur et la justesse de ses propos sur la créativité. WAHOU ! Alors, à vous les studios, et merci chère Marie-Edith. 

Bonjour,

Vaste question que décider de passer de la survie à la vie. J’ai bien dit décider, et la piste que je vais explorer est le chemin de la créativité. Devant l’enjeu du réel, c’est à dire le mouvement toujours surprenant de la vie et de ses méandres, il s’agit de nous interroger dans l’être ensemble, l’être au monde. La créativité est une bonne piste.

Au-delà d’être peintre plasticienne, je suis psychanalyste et je me permettrai d’intégrer dans ma réflexion une pensée à cheval sur ces deux aspects de moi-même.

Mon chemin a été sans cesse de tendre vers la vie. Sans vraiment le savoir. Car être dans la vie pour moi c’est être peintre plasticienne, c’est à dire dialoguer avec le monde, être au monde, partager avec le monde depuis cet emplacement. Bien plus d’ailleurs qu’en étant psychanalyste ce qui peut sembler un comble car c’est une place qui par essence convoque dans notre relation au monde. Etre peintre, j’ai mis 45 ans à l’accueillir tout d’abord, à l’accepter et maintenant à l’assumer.

Sommes nous si souvent en survie ?

La plupart du temps, oui. C’est dans un processus assumé qui nous demande de lâcher la survie pour la vie et ce processus est long,

Rappelons simplement que dès qu’il y a deux personnes, il y a violence. Il y a choc de la différence. Cela frotte, grince, démange. L’altérité effraie car derrière cette peur, cette terreur même nous avons la croyance chevillée au corps que ce sera ou vous ou moi. Là dans un premier réflexe. Parce qu’il y a distance, séparation, éloignement ou bien au contraire confusion. Parce qu’il y a étrangeté. Ou au contraire trop d’amalgames. Et là, ça colle, ça englue. Ça asphyxie.

Pour supporter cette rencontre nous allons mettre du « même », nous allons rechercher ce qui est commun, pareil, similaire….Et pour cela nous allons nous adapter ou demander à l’autre de s’adapter.

La créativité est là de toujours.

Elle est au début confondue dans le désir. Dans notre être au monde. Je la vis, je la ressens. Elle me fait vivante, elle me traverse. Elle se conjugue avec la vibration, avant la parole, avant le sens. Elle rejoint la sensation, la notion de plaisir ou de déplaisir. Elle témoigne de ma manière d’être au monde. Elle raconte comment je suis vivante. Comment la vie m’honore comme je l’honore. Elle m’inscrit dans le monde en lien avec le monde, participante du monde, porteuse du monde, devenir du monde. J’en fais l’expérience secrète. Elle me suivra tout au long de ma vie, réactivée ou refoulée selon mes nécessités vitales. Elle remplace le sens quand le non-sens prend toute la place.

La créativité je la définis comme une formidable autorisation à être. Moi : unique, particulière avec tous mes subterfuges, mes ruses et ma manière de biaiser pour être en vie plutôt que rester en vie.

Cette créativité, elle va m’accompagner enfant et m’aider à grandir en soutien de ce mouvement où nous apprenons à nous inscrire dans un lien social, à respecter les règles de cette communauté.

La créativité que nous aurions nommé en d’autres temps l’imagination.  Cet espace qui nous permet d’inventer une autre histoire. Qui nous permet à la fois d’intégrer et d’accepter ce qui nous constitue, le système auquel nous appartenons. En nous donnant accès l’imitation. Ainsi  du haut de nos 3 ou 4 ans, nous sommes comme papa et maman. Nous pouvons conduire des voitures, nous faisons l’école à nos poupées, nous devenons des aventuriers extraordinaires. Même dans des situations dramatiques, un enfant est capable de jouer, de s’inventer un monde où les licornes sont aussi répandues que les chevaux, où un morceau de carton devient maison enchantée, carte magique ou vaisseau spatial. Où le futur est plus doux, plus tranquille et je ne suis plus seule. Car la créativité nous définit dans le lien (conte de fée, amis imaginaires ou parfois ennemis jurés à combattre coûte que coûte).

Avec la créativité ou l’imagination, l’enfant va s’approprier le monde, lui donner la forme qu’il l’entend et donc se rassurer sur son pouvoir à dominer le monde. Imaginer vous tout petit avec ce monde infiniment grand. Ce monde qui vous écrase, vous anéantit parfois. Le monde peut beaucoup mais face à la capacité enfantine de le transformer, le monde ne peut pas grand-chose.

Voilà l’enfant maître du monde et de son destin. Il entre dans la fonction symbolique qui lui permet de s’extraire de la réductibilité de la vie.

Car l’enfant possède une autre qualité : il  sait intimement la différence entre la vie, la mort et le système de survie. C’est bien pour cela que tout enfant qui se respecte va porter, tenir l’arbre quand son ou ses parents sont défaillants.

Ces deux qualités sont complètement liées et vont s’estomper avec le temps ou plutôt vont être reléguer dans les profondeurs de l’oubli ou du refoulement. Car ce sont des qualités encombrantes qui peuvent devenir encombrantes quand on doit s’adapter à la tribu à laquelle nous appartenons et que la raison prend le pas.

Ce qui ne veut pas dire que nous ne serons plus créatif mais nous ne nous en rendons plus compte et nous mettons notre créativité au service de la survie plutôt que de la vie.

En grandissant, nous adhérons à des systèmes de pensées, à des croyances,  à des qualités qui nous permettent de trouver notre place dans notre famille, notre bande de copains. Cette adaptation est promesse d’un « être ensemble » : l’inscription du lien social bien entendu,  le sentiment d’appartenance et cela nous renvoie dans notre intime à une histoire première, aux origines  de notre vie : être aimé, être reconnu,  être vu, être accueilli.

Cette adaptation nécessaire nous ajuste dans le groupe. Cette adaptation qui en nous inscrivant dans une place, pose le fondement du lien social et du respect de la loi.

Et nous passons de matrice en matrice : famille, école, entreprise.  A chaque matrice plus ample, nous devons trouver de nouveaux repères, réajuster notre place, nous définir dans nos interactions avec les autres. Bien entendu, nous commençons toujours par prendre une place qui nous est dévolue en croyant prendre la place de notre individualité.

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Et La créativité dans tout cela : C’est cet appel auquel nous avons à répondre. Cet espace où ce n’est plus le monde qui nous façonne mais nous qui osons nous façonner face au monde. C’est abandonner cette illusion que je façonne le monde. C’est faire l’expérience d’un être soi qui m’engage dans une relation à  l’Autre.

Ainsi explorer notre créativité à l’âge adulte c’est revenir sur des sentiers connus mais oubliés. C’est aussi et surtout, en accueillant la surprise et l’étonnement la meilleure façon de nous familiariser avec l’étrange, l’inconnu. Parce que notre personnalité est toujours en devenir.

Si c’est si évident, pourquoi est-ce un chemin parsemé d’embûches ?

Parce que nous avons la peur chevillée aux tripes que nous façonner, c’est façonner le monde. A cet endroit nous restons dans cette dualité « c’est lui ou c’est moi ». Nous voilà dans la forfaiture, ce crime de lèse-majesté : si je me dis, me raconte, me mets en scène, me dessine, me jardine, me danse, me colore, alors le monde dans ma peur, mon fantasme ou mon vécu du désamour va me rejeter, m’ignorer, m’exiler, m’enfermer, me détruire.

Nous voilà coincé dans des fidélités, des postulats, des croyances, des injonctions.

Et si l’enfant dans une nécessité de survie se plie à l’adaptation demandée et nécessaire, il garde dans un développement normal cette capacité à e réinventer et à être dans la vie. Coûte que coûte.

Alors prendre le chemin de sa créativité c’est avancer à petits pas sur re-découverte de soi. Une réappropriation de son destin.

Quel chemin, quels risques à prendre :

Comment retrouver le chemin de notre singularité, retrouver la force de la créativité quand nous voilà adultes dit réalisés et bien campés dans nos vies. Comment nous accueillir sans jugement, sans peur. Avec la foi que nous aurons notre place dans le monde et que notre parole, aussi particulière soit-elle sera acceptée à défaut d’être comprise.

C’est cet immense défi qui nous convoque : être soi, être irremplaçable. Parce que être Soi dans mon inventivité constituera le socle qui me permettra d’être traversée par le monde, d’être présents au monde dans cette juste distance qui autorise le partage, la collaboration et la réciprocité. C’est éprouver que rien n’est acquis, que la fluctuation et le mouvement sont le propre de la vie. Que ce qui est aujourd’hui, ne sera peut-être pas demain.

Accepter le chaos. Que dans ce chaos il y a une part de nous qui demande à exister, qui demande à être reconnue. Cette petite musique qui nous semble discordante. Cette sonorité peu habituelle à notre oreille. Cette représentation de nous-même qui laisse place à l’inconnu. Et cette inventivité de soi qui va laisser émerger cette forme à venir. Nous voilà tout surpris. Il n’est pas rare alors d’entendre certaines personnes qui nous connaissent bien nous dire je t’avais montré le chemin, je te l’avais dit. Mais rien ne peut se dire, rien ne peut s’entendre tant que cet espace refoulé de nous-même nous n’en avons pas fait l’expérience.

Je suis peintre et parfois je vais peindre dans un atelier avec d’autres artistes où nous explorons le sans projet. Nous peignons puis nous prenons un temps pour montrer notre travail, pour prendre le temps de le regarder. Un grand classique : me voilà insatisfaite car j’ai l’impression de faire toujours la même chose Ou me voilà inquiète parce que cette couleur, cette forme surprenante, choquante, déstabilisante que je ne connais pas, est insupportable, non regardable. C’est trop différent, trop éloignée de moi. Combien de fois nous avons ri, devant la moue de dégoût de l’une d’entre nous. Je me voudrais légère et mes toiles sont surchargées de matière. Je fantasme épure et je brasse mille couleurs.

Il faut alors du temps, regarder le travail du coin de l’œil apprivoiser la forme, le sujet, l’objet. L’oublier parfois et poser un regard neuf, sans jugement, sans historique, poser le regard d’un enfant.

A cet endroit nous avons besoin d’humour  aussi : pour soulager, relativiser, enlever cette charge. Se décentrer. L’humour nous rappelle que nous sommes en lien. Car être singulier nous fait peur de perdre le lien. La nous sommes encore dans la confusion : ce n’est pas le lien que nous risquons de perdre car ce lien existe quoi qu’il arrive et nous met dans notre humanité dans cette continuité d’appartenance.  Nous sommes fils et fille de, nous sommes héritiers et héritières de lignées avant nous et nous sommes un maillon de lignée après nous. Nous sommes un vibration, unique particulière qui entre en résonnance avec la vibration de chacun dans cette salle est entre en diapason, avec des envolées, de vibrato, des silences aussi. Nous sommes frères.

Pour oser.

Certains pensent que la créativité est forcément artistique : non. La créativité c’est donner une réponse inattendue, c’est surprendre et se laisser surprendre. Ainsi si certains métiers peuvent sembler plus créatifs, ils ne reflètent pas nécessairement l’élan vital d’un aller vers soi. Cet élan qui va nous relier au monde  Je connais des peintres qui reproduisent des champs de lavande à la perfection. Et pourquoi pas ? Si c’est leurs modalités d’exploration de la couleur, de la lumière.  Seule leur aigreur du monde me laisse dire que certes un champ de lavande cela plaît, ou cela se vend mais qu’il manque une dimension sacrée. En tous les cas pour ces peintres là.

La créativité permet d’agrandir son espace intérieur et de le renforcer. Me voilà plus riche de sensations, de contenus, d’envies.

La créativité c’est le chemin particulier que je vais emprunter pour aller d’ici à là-bas. Ce qui fait j’emprunterai le chemin des écoliers, la face ardue de la montagne, à moins que je préfère un passage secret. Peu importe le chemin, la direction, c’est mon chemin, et vous avez votre chemin.

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Je peins et je bricole de mes mains depuis toujours. Lorsque j’étais enfant mes parents m’offraient feutrine et fil de fer et cela me ravissait le cœur. Puis j’ai exploré danse, théâtre bref toutes les manières de produire quelque chose qui donne du sens à ma vie. Même si ce ne sont pas ces mots que j’utilisais. J’ai souvent perdu la peinture mais elle m’a toujours retrouvée. Ainsi alors que je développais une entreprise de relations presse dans l’édition, puis que je reprenais des études de psychothérapeute et que je devenais psychanalyste, je n’ai cessé de retourner régulièrement à la peinture. Spontanément ou avec le soutien du regard de l’autre. Celui qui s’arrête, apprécie parfois encourage. Celui qui vous aide à regarder, à observer votre travail, votre production. Une personne qui m’a beaucoup aidé sans le savoir a été ma belle-mère. Elle peint de manière naïve, de la figuration à l’huile que certains pourraient nommer « croûtes ». La voir peindre et exposer dans son appartement des œuvres simples m’a aidé à m’autoriser. A Oser.

Si Mamy Guylouchette se donner la liberté de créer, d’être fière de sa créativité alors pourquoi pas moi ?

Puis au-delà d’une envie, ce fut une révélation : si je suis psychanalyste et j’ai développé ce métier pour trouver du sens, en fait je suis peintre, indiscutablement. Vous imaginez la première fois que cette pensée vous traverse : vous respirez profondément et vous dites : cela va passer. Puis cette pensée va cheminer et faire corps, prendre corps, devenir courant, vibration, aspiration. Cette pensée va s’incarner. Certes je l’ai nourri, d’abord mine de rien, en passant… Puis en assumant car je faisais l’expérience de la joie et de abondance, du rire, de me sentir vivante. Dès l’instant où j’étais dans l’instant. Où je ne me questionnais plus sur « comment je vais vivre ?, payer mon loyer ou mes charges ?  Bien entendu le principe de réalité est là mais loin de déréaliser le réel, l’imaginaire nous permet cette rencontre. Bien entendu je dois répondre à des impératifs vitaux mais à chaque fois que je me suis laissé glisser dans le courant de la vie plutôt que d’être dans la résistance d’une pensée profondément mentale et justificative, la vie a donné des réponses, des cadeaux, des opportunités, des possibles.

Certains diront : mais je suis en vie,  je suis ce que je suis et je sais parfaitement qui je suis.  D’ailleurs voici ma carte de visite. Ou bien voilà la liste de mes traumas. Ou voici d’où je viens, où je vais. A moins qu’ils ne vous expliquent tout ce qu’ils ont fait, entrepris, réussi bien entendu. D’autres évoqueront ce qu’ils possèdent et qui rappellent à chaque instant la personne qu’ils sont. Et ils ont raison : nous sommes la somme de tous cela. Une identité sociale, des bagages bien remplis, des fantômes, des névroses, notre lot de réussite et d’échecs, un CV.

C’est oublier le temps qu’ils consacrent à survivre, à tenir ce qu’ils ont, à répondre à l’image qu’ils exigent d’eux-mêmes, à maintenir un train de vie, une place hiérarchique, un réseau qu’il soit social ou familial. Peu importe notre place qu’elle soit en haut ou en bas. C’est ce dire est-ce ma place, est ce qu’elle me ressemble ? où puis-je m’engager depuis là où je suis ? De quelle manière vais-je dialoguer avec le monde sans crainte qu’il me dévore, me détruise ou me submerge ? Quel sera ce geste anodin mais riche de sens pour moi où dans ma surprise, mon étonnement et ma prise de risque je vais apporter ma contribution à me vivre au monde. Et ainsi être dans l’expérience du lien, un maillage de relations présentes, futures ou passées. Des liens qui perdureront quoiqu’il arrive même si la relation s’arrête.

Des liens qui nous enracinent dans le monde. Traversés par la vie.

La créativité c’est ce qui donnera ma forme singulière et me donnera la force de me différencier d’avec le monde pour mieux le rencontrer.

C’est apprendre que la responsabilité apaise la culpabilité.  Cette culpabilité intrinsèque à notre existence. Cette culpabilité qui témoigne de tous les lieux où nous nous sommes trahis, mais surtout nous avons abandonnés des parts de nous-même par ce que cela nous semblait nécessaire pour gagner notre place dans le monde.

La créativité, c’est aussi ce qui me fera supporter la précarité nécessaire.

La précarité qui définit une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche.

La précarité qui nous demande d’accepter que demain ne sera pas comme aujourd’hui. Que je rencontrerai douleurs et joie, qu’aujourd’hui est la vie et demain sera la mort. Que parce qu’il y a la mort, la vie est précieuse. Cette précarité qui me demande de contacter l’expérience du lien, ma créativité pour continuer à être au monde dans ce paradoxe de me sentir en sécurité avec ma précarité.

Aujourd’hui je suis peintre à 80 % de mon temps et 20% psychanalyste. Aujourd’hui je suis peintre à 100% et je quitte la psychanalyse.

La certitude côtoie la peur et la panique parfois. Je ne sais pas où je vais, ni comment. Je sais juste que cela me met sur un chemin de réconciliation et d’expériences. Que cette expérience fait aussi expérience pour d’autres.

Je vous remercie de votre attention. 

J’ouvre les portes de mon atelier les 9, 10 et 11 octobre prochains au 35 rue d’Hauteville dans le 10ème arrondissement.

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2 entrepreneuses parlent de leur expérience au Club des Créateurs Anonymes

Porte ouverte

Le samedi 3 octobre prochain, s'ouvre au Tank, à Paris, la 5ème promotion du Club des Créateurs Anonymes, le séminaire visant à soutenir et stimuler la créativité de ses membres, et ainsi leur permettre de créer de manière plus prolifique et fluide. 

Vous trouverez toutes les infos pratiques ici ; et si vous voulez vous inscrire directement, c'est ici. 

Et comme ce sont les participants qui en parlent le mieux... J'ai la joie et la fierté de partager avec vous deux témoignages de femmes entrepreneuses passées par le "CCA". 

Le premier témoignage a été rédigé par Hortense de la Roncière, fondatrice de On range tout, dans le cadre de la newsletter Batterie, Plume et Compagnie. D'ailleurs si ça vous intéresse de la recevoir, cette newsletter qui parait une dizaine de fois par an, vous pouvez vous y inscrire ici. 

 

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A vous les studios, à toi Hortense : 

Qu’est-ce que tu fais ? quelle est ton activité ? J’ai créé en janvier 2014 un site marchand totalement dédié au rangement (www.onrangetout.com). On y trouve bien sûr des objets et accessoires de rangement mais aussi des conseils sur le blog et sur les fiches de nos produits. L’objectif est de simplifier la vie de nos clients en leur proposant des objets simples, efficaces, jolis et abordables, mais aussi de démystifier le rangement voire de le rendre ludique (!). L’air de rien le rangement apporte 3 bienfaits majeurs : moins de stress, moins de gaspillage et plus d’espace. Pas mal, non ?

Que venais-tu chercher au CCA ? A l’époque, je savais que je voulais monter ma société (j’avais d’ailleurs démissionné de mon ancienne entreprise pour ça) mais je n’avais pas d’idées. Voyant cela, une amie m’a parlé du CCA. (Et elle a bien fait !). J’y suis allée pour trouver des idées de boîtes ne sachant pas trop à quoi m’attendre.

Qu’y as-tu trouvé ? Finalement, On Range Tout est né au CCA. J’y ai trouvé un moyen d’être créatif tout en écoutant ce que m’y convenait. La recherche d’idées est un moment grisant mais qui peut vite donner le tournis car tout est possible. Les méthodes du CCA m’ont clairement guidées.

Comment ce séminaire a-t-il contribué à l’expression de ta créativité : dans ton projet de cœur et dans d’autres aspects de ta vie ? Aujourd’hui, ce que j’ai appris au CCA me sert tous les jours car finalement on a tout le temps besoin d’être créatif : professionnellement (pour un post sur les réseaux sociaux, une nouvelle idée de communication, une autre manière de procéder) et personnellement. Grâce à ce séminaire, je n’ai plus mauvaise conscience lorsque je m’évade dans la forêt pour trouver des idées, j’arrive à mettre de côté les petites contrariétés qui polluent le quotidien et surtout je suis ouverte à toutes les sources d’inspirations qui s’offrent à moi (sur la toile, dans la rue, dans un livre…). Et en plus tout ça me procure un vrai bonheur ! Bien sûr ce n’est pas encore parfait et je passe à côté de beaucoup de choses car j’ai parfois la tête dans le guidon et je ne m’accorde pas assez de temps pour prendre du recul. C’est pour ça que pour progresser et pour me faire plaisir je me suis inscrite au CCA advanced. Un petit moment pour moi qui est en plus très productif !

Merciiiiii Hortense !! 

 

A présent, voilà le témoignage de Julie Rouzaud, consultante en innovation stratégique au sein du cabinet CentVingtSix, qu'elle a créé. Elle l'a rédigé spontanément pour répondre aux questions d'une personne intriguée. 

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" J'ai participé à deux sessions, à deux ans d'intervalle : une sur douze séances (qui étaient des déjeuners) et une session Bootcamp (sur un weekend, pour une piqure de rappel). 

Christie s'appuie sur une méthode initialement proposée par Julia Cameron, à laquelle elle apporte sa démarche, nourrie par son expérience personnelle et sa personnalité. C'est une femme généreuse, pleine de fantaisie et d'une grande gentillesse, qui travaille sur le développement de la créativité depuis plusieurs années (j'ai suivi ma première session en 2012) et qui est formée au coaching. 

Elle m'a apportée énormément ; j'ai conservé de nombreux outils de mes sessions, que je pratique aujourd'hui régulièrement et qui m'ont apporté beaucoup dans ma vie professionnelle (j'ai créé il y a 3 ans une activité de conseil en innovation, auprès d'entrepreneurs et de PME) que dans ma vie personnelle (j'ai des enfants petits, à qui j'essaie de transmettre certaines pratiques). 

Je ne peux que vous recommander de participer à une session. Et n'hésitez pas à contacter Christie elle-meme pour des questions, elle répondra toujours ;-)" 

Oui, je répondrai avec plaisir à vos questions ! 

(La photo de Julie a été prise par Emmanuelle Vignes). 

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passer de la survie à la vie - un petit déjeuner Batterie Nouvelle avec Marie-Edith Charni-Robinne, mardi 15 septembre

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Il est des personnes dont la présence me happe

Marie-Edith Charni-Robinne en fait partie, tant par l'intitulé de son métier - artiste peinte psychanalyste - que par la densité de son corps et de sa parole, précise, claire, clairevoyante... et mystérieuse. Il m'a suffi de la rencontrer une fois pour avoir très envie qu'elle soit Guest star d'un petit déjeuner... et deux pour désirer entreprendre ma psychanalyse ! 

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Une question brûlante : le passage 

Devant un bobun au boeuf, nous avons commencé à évoquer des sujets qui nous passionnent et nous brûlent. L'un d'eux sont ces épisodes dépressifs qui surgissent chez certaines personnes quand elles réalisent un rêve qu'elles nourrissaient de longue date. Ou encore, quand elles passent d'un état de vie douloureux ou "à côté de leur vie", pour réaliser leur vocation professionnelle, amoureuse, sociale.

Bref que se passe-t-il en nous quand on passe de la survie à la vie ? 

Voilà la question aux ramifications multiples que Marie-Edith viendra creuser avec nous, en plus de nous partager des éclats de son parcours de femme artiste-peintre. 

Place au jeu et à l'échange 

Avant et après notre dialogue avec Marie-Edith, je vous ferai des propositions visant à renouveler nos énergies, échanger des idées, respirer des inspirations nouvelles, recevoir des feedbacks nourrissants. Ainsi nous nous mettons en chemin, un pas modeste après l'autre, vers une vie d'aventures et de création DANS LA JOIE. 

Concrètement, comment ça se passe ? 

Le petit déjeuner se déroule mardi 15 septembre 2015, de 9 h précises à 10h30, au café Wepler, place de Clichy à Paris. L'accueil commence à partir de 8h45. 

ET le monde dansa

Pour vous inscrire

Il suffit de cliquer sur ce lien. 

La participation aux frais est de 33 euros TTC. 

Ce prix comprend le café-thé-croissant-chocolat chaud qui vous feront plaisir, l'atelier, le matériel pédagogique, le partage de la créatrice, la création ou le maintien d'un lien avec d'autres participants passionnés par le sujet. 

Vous pouvez aussi en parler à vos amis. 

Et si vous êtes tenté mais ne pouvez pas à cette date... Les dates suivantes sont déjà prévues : les mardis 13 octobre, 17 novembre, 15 décembre, 19 janvier. 

A bientôt !

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deux jours pour passer du rêve à l'action : Bootcamp Batterie Nouvelle, les 21 et 22 novembre 2015 à Paris

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A nous deux, mes rêves !

La promesse du Bootcamp Batterie Nouvelle : recontacter nos rêves enfouis, découvrir nos rêves en jachère, et expérimenter les conditions pour avancer vers ces rêves d'une vie plus créative et aventureuse. 

Le Bootcamp d'automne aura lieu au Tank à Paris, les samedi 21 et dimanche 22 novembre 2015. 

 

Deux jours pour... 

Donner toute la place à vos rêves, consacrer du temps et des attentions à votre créativité, échanger avec d'autres créateurs. 

Découvrir des outils simples et puissants qui vous permettront de passer du rêve à l'action. La méthode que je transmets est basée sur celle de l'auteure et cinéaste américaine Julia Cameron, ex-femme de Martin Scorcese, dont l'enseignement et les livres ont transformé la vie de plus de 4 millions de créateurs bloqués - artistes et non artistes. 

Cette méthode est enrichie de toute mon expérience et de ma personnalité. 

 Pour vous inscrire, c'est ici !

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Deux jours, ça sert aussi 

* à faire une pause d'avec votre vie quotidienne, 

* à le temps de réfléchir, élaborer et échanger,

* Dans ces 2 jours, il y a les déjeuners et il y a la nuit, pour commencer à intégrer et expérimenter les concepts transmis. 

 

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Un élan renouvelé

A l'issue du Bootcamp,

  • vous aurez découvert une méthode et expérimenté des outils de créativité toujours accessibles... et très puissants,

  • vous aurez échangé avec d'autres créateurs dans un cadre foisonnant, bienveillant.. et protecteur,

  • vous aurez initié une série de pas concrets vers une vie à vos mesures,

  • vous aurez fait le plein d'inspiration, d'encouragements, d'énergie,

  • vous vous mettrez à créer plus fluidement et plus facilement. 

Mener une vie créative n'annule pas les difficultés de la vie, mais les allège, les rend supportables et permet de leur donner une forme. 

Vous pouvez vous inscrire ici, ou m'envoyer un mail à christievanbremeersch@gmail.com pour poser vos questions.  

 

Un Bootcamp conçu et animé par Christie Vanbremeersch 

Christie Vanbremeersch juin 2014

Diplômée d'HEC, 

Ecrivain, 

Coach éditorial (plus de 50 ouvrages que j'ai accompagnés ont été publiés),

Experte en approches de la créativité,

Je les transmets des chefs d'entreprise, à des coachs, à des salariés, à des freelance depuis l'an 2000,

Je les partage au seins des réseaux que j'anime, notamment HEC au Féminin et la communauté du blog maviesansmoi.com, ou lors d'ateliers animés pour Elle Active ou des grandes écoles. 

Je les applique à ma vie et à mes projets, tout en continuant à explorer, à expérimenter, à jouer.  

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Paroles de stagiaire 

Carine Dhers, chocolatière 

 "Ce que le Bootcamp Batterie Nouvelle m'a apporté ?

Une parenthèse d'écoute, de bienveillance, de rencontres et d'enrichissement,
Une bouffée d'optimisme,
Des batteries rechargées, au sens propre du terme.
 
Des outils pour résoudre mes tracas au quotidien,
La foi dans mes rêves : je sais qu'ils vont se réaliser, tout comme mes rêves passés se sont réalisés !
 
Des alliées pour avancer dans mon projet,
Une alliée en particulier, qui m'aide à réaliser le projet de mes rêves ...

Merci Christie d'avoir permis tout cela !"

 

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Concrètement, comment ça se passe ? 

Où ? 
Au bel espace de coworking le Tank, 22 bis rue des Taillandiers, à Paris 11ème (métro Bastille).

Quand ? 
de 10 h à 18 h le samedi 21 novembre, et de 10 h à 17 h le dimanche 22 novembre. 

Quoi ? 
2 jours de formation collective 
+ 1h30 d'accompagnement individuel
, avant ou après le week-end, sur le mode "Coaching by walking" ou au téléphone selon vos possibilités 
+ l'ouvrage 35 repères pour mieux travailler de chez soi, cooécrit avec Marie Bousquet, la Bible de la vie professionnelle sur mesure. 

Combien ? Le nombre de participants est limité à 15... Choisissez votre tarif :

Early Bird, 300 € TTC pour les 5 premiers inscrits
Last Minute, 330 € TTC pour les 5 suivants. 
Cette année, nous avons mis en place un tarif From Province à 250 € TTC, pour prendre en compte une partie des frais occasionnés quand on vient d'un peu plus loin...

Pour vous inscrire, c'est ici. 

N'hésitez pas à me poser toutes vos questions : dans les commentaires ou par mail : christievanbremeersch@gmail.com. 

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la newsletter Plume&Cie fait peau neuve et devient Batterie, Plume et Compagnie

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Demain, jeudi 9 juillet, si tout va bien, une newsletter va être lancée dans l'univers. 

Avec Batterie,Plume et Compagnie, je suis fière de vous offrir une version revisitée de Plume&Cie, qui paraît deux à trois fois par an depuis 2008. 
 
Les séminaires Batterie Nouvelle, visant à transmettre à des chefs d’entreprise, des coachs et des artistes, les conditions d’une créativité qui s’exprime et produit dans la joie, occupent une place croissante dans mon activité ; quant au coaching éditorial et l’écriture de mes propres textes, ils occupent toujours une place prépondérante. Plume et Batterie se trouvent accolés dans le titre de cette lettre, pour rendre explicite ce qui était implicite !
 
Je sais que vous appréciez énormément son Grain à moudre…. Et notre collaboration professionnelle, à Emmanuelle Vignes et moi, s’estompe au profit de la pure amitié. J’ai donc eu envie d’élargir le cercle des contributeurs à cette lettre et de mettre en avant les parcours des chefs d’entreprise et artistes participants aux séminaires Batterie Nouvelle.
 
La rubrique Un livre pour une situation est ma petite chouchoute : elle va donc rester en bonne place de cette lettre. 
 
Idem pour la proposition concrète. Après 10 idées pour donner de l’âme à vos écrits professionnels et 10 idées pour trouver la joie, je vous propose à présent « Un petit pas pour », avec des outils simples et efficaces de développement personnel. L’intention est que chacun parte de là où il est et accomplisse, si la proposition lui parle, un pas modeste dans la direction indiquée afin de réveiller et nourrir cette créativité amie et tête de mule.
 
Enfin, dans la rubrique actualité, vous pourrez découvrir les livres auxquels Plume de vie a apporté son grain de poivre et toute l’info sur les nouveaux ateliers qui sont conçus comme des fêtes.
 
Chers lecteurs, chers amis, chers clients, je vous souhaite un merveilleux été d’aventures, de rencontres et de sérénité. 

ps : si vous passiez "par hasard" et désirez vous inscrire, voici le formulaire :

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les challenges Créativité quotidienne : chaque jour, un pas modeste et concret vers vos rêves

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Comment exprimer sa créativité personnelle quand on travaille beaucoup ? 

Je parle avec des professionnels qui me disent "Depuis que je travaille, je peine à débloquer du temps pour exprimer et nourrir ma créativité personnelle."

A ces personnes occupées et préoccupées, je propose d'accomplir un petit pas concret, chaque jour, pour se mettre en présence d'une partie d'elles-mêmes qu'elles désirent cultiver. Je leur propose, chaque jour, de consacrer une rognure d'ongle à leur créativité personnelle. Un croissant de lune quand elle réapparaît après la nouvelle lune.

Un petit pas chaque jour

Cette proposition, depuis mars, prend la forme de challenges mensuels, avec un thème nouveau chaque mois.

En mars-avril, il y a eu la poésie quotidienne. En avril mai, la beauté. Et en mai-juin, le rire avec le challenge petit clown grand clown.

Les participants aux trois premiers challenges ont été heureux de ces pas de côté quotidiens, de cette  bulle de poésie, de beauté ou d'humour dans laquelle ils pouvaient choisir d'entrer sur le champ ou de revenir plus tard, quand ils auraient plus de temps ; en suivant la proposition à la lettre, en la détournant ou en la laissant de côté quand elle paraissait trop incongrue. 

Les challenges s'arrêtent pour l'été. Un nouveau redémarre à partir du lundi 24 août sur le thème de la gratitude : le challenge MERCI.

Comment se passe un challenge ?

D'abord, il faut vous inscrire en me donnant votre adresse e-mail (écrivez-moi à maviesansmoi@gmail.com).  L'inscription mensuelle coûte 7 euros TTC, 40 euros si vous voulez vous abonner aux 7 challenges restant à courir. Vous les payez par chèque à l'ordre de Plume de vie, ou par virement, au choix. 

Puis quand le challenge a commencé, vous recevez chaque jour, 6 jours sur 7, dans votre boîte e-mail, une proposition d'action - une action modeste comme une rognure d'ongle. La proposition est illustrée d'une photo et accompagnée d'une citation. L'abonnement coûte 7 euros par mois. Chaque mois, le thème se renouvelle !

Je ne m'engage pas encore sur les thèmes des challenges suivants la gratitude, car j'attrape un sujet par lequel j'ai besoin de me sentir portée et dont je sens qu'il répond à une aspiration.

Parmi les thèmes pressentis, il y a l'abondance, la pleine présence, l'amitié, la tendresse, le pardon, l'aventure, l'écriture, la netteté, la légèreté. 

Venez jouer !

Si vous voulez vous inscrire au challenge MERCI pour rendre grâce à toutes les belles choses de votre vie : écrivez moi à maviesansmoi@gmail.com. 

 

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